Quarante-sept pays africains, une poignée d’exception, et une règle qui ne fait plus de quartier : au Kenya, l’exemption de visa pour les courts séjours appartient désormais au passé pour la quasi-totalité des voyageurs. Désormais, la porte d’entrée se nomme « autorisation électronique », et même les passagers en simple escale n’y coupent pas.
Impossible de débarquer sans preuve de billet retour, justificatif de ressources ou réservation d’hébergement. Ces exigences s’appliquent à tous, qu’il s’agisse de tourisme ou d’affaires, sans considération de durée ni de motif.
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Qui doit demander un visa pour voyager au Kenya ?
Depuis janvier 2024, le visa pour le Kenya s’impose à quasiment tous les voyageurs. Citoyens de l’Union européenne, Français, Suisses, Canadiens : tous sont logés à la même enseigne. Admirer une réserve à lions, assister à une réunion ou même simplement passer par Nairobi en transit : l’autorisation de voyage électronique n’épargne personne.
Votre passeport doit être valide au moins six mois après votre date théorique de retour. Cette exigence s’étend à presque toutes les nationalités, y compris pour ceux qui détiennent un passeport de l’espace Schengen. Un visa seul ne suffit jamais : à la frontière, le contrôle s’accompagne d’une vérification du billet de sortie, d’un justificatif d’hébergement et de ressources financières.
Pour les familles avec enfants, une exception subsiste : les moins de 16 ans n’ont pas besoin d’autorisation électronique, s’ils voyagent avec un adulte titulaire d’un visa valide pour le Kenya. Ce point vise à faciliter les déplacements tout en gardant un système de contrôle strict dès l’arrivée.
Voici de manière synthétique à qui s’appliquent les obligations principales actuelles :
- Citoyens français, suisses, canadiens : visa ou autorisation systématique, y compris pour un simple transit.
- Enfants de moins de 16 ans : dispensés de procédure, à condition d’être accompagnés.
- Passeport : validité exigée de plus de six mois après la date de retour prévue.
Hormis quelques ressortissants de pays africains frontaliers, tout le monde doit passer par ce nouveau parcours : dès qu’il est question de franchir la frontière, l’autorisation de voyage électronique devient le passage obligé.
Tour d’horizon des différents types de visas et autorisations disponibles
Le Kenya ne propose plus qu’un mode d’entrée universel. L’autorisation électronique, couramment appelée eVisa ou ETA, concerne la plupart des voyages. Tourisme, affaires, conférences, missions ponctuelles, même un couple venant se marier sous le soleil kényan : tous passent par cette procédure dématérialisée.
En cas de transit supérieur à 72 heures, il faut aussi obtenir un visa de transit, qui lui n’autorise aucune escapade au-delà de la zone aéroportuaire. Projets installés dans la durée ? Seuls les détenteurs d’un permis de séjour, délivré pour emploi, études, diplomatie ou rapprochement familial, peuvent s’installer plus longtemps.
Pour clarifier les différentes options qui s’offrent à chaque profil, voici la logique :
- eVisa/ETA : pour le tourisme, les voyages d’affaires, les événements ou courts séjours humanitaires.
- Visa de transit : requis si l’escale dépasse 72 heures ; le séjour au Kenya reste alors limité à l’enceinte aéroportuaire.
- Permis de séjour : réservé aux longues expatriations, études et missions durables.
La durée de validité s’ajuste selon la catégorie : l’eVisa ouvre la porte du pays pour 90 jours, prolongeables une fois sur place. Le visa de transit couvre uniquement la période de correspondance, tandis que le permis de séjour s’adapte à la situation de chacun, suivant les règles locales en vigueur.
Mieux vaut donc bien cerner son projet avant d’entamer les démarches. Un séjour à but humanitaire, un safari photo ou une conférence internationale impliquent autant de justificatifs spécifiques que de catégories de visas.
Comment se déroule la demande en ligne : étapes, documents et délais à prévoir
Aujourd’hui, plus de formulaire papier : le visa pour le Kenya se décroche uniquement en ligne, via une plateforme dédiée du gouvernement kényan.
Avant de commencer la procédure, il faut réunir une liste précise de documents :
un passeport en cours de validité d’au moins six mois après l’entrée prévue,
une photo d’identité,
une preuve d’achat du billet aller-retour (ou d’un titre de sortie),
et un justificatif d’hébergement (réservation d’hôtel ou attestation d’accueil).
Le formulaire à remplir, rédigé en anglais, demande beaucoup de précision dans la saisie de l’itinéraire et des informations personnelles. Tous les justificatifs doivent être téléchargés dans le bon format (généralement PDF ou JPEG). Le paiement de la demande se fait immédiatement, par carte bancaire, via un espace de paiement sécurisé. Ceux qui le souhaitent peuvent être accompagnés par des plateformes francophones spécialisées, mais la procédure directe reste la référence.
Après validation du dossier, il faut compter entre trois et cinq jours ouvrés pour l’examen, ce délai étant variable selon la saison. L’autorisation est alors envoyée par email : on la présente à l’embarquement, puis à la frontière kényane. Pour la majorité des voyageurs, la validité du document est de 90 jours ; en cas de besoin, une demande de prolongation peut être déposée sur place.
Combien coûte un visa pour le Kenya et quelles sont les modalités de paiement ?
Le prix du visa pour le Kenya varie selon la procédure demandée et la nature du projet. Aujourd’hui, l’eVisa Kenya coûte 51 USD pour une entrée simple, et couvre jusqu’à 90 jours, que ce soit pour tourisme, affaires ou court séjour. Pour une correspondance dépassant 72 heures, le visa de transit s’élève à 21 USD. Certains voyageurs, notamment ceux invités officiellement pour une conférence, bénéficient de visas spécifiques à des conditions adaptées.
Le paiement, lui aussi, s’effectue uniquement par voie électronique, lors de la demande. Les principales cartes bancaires sont acceptées. Aucun règlement n’est autorisé sur place, et la délivrance de visas à l’arrivée a disparu : tout doit être prêt avant de monter dans l’avion.
À noter : les frais engagés ne sont pas remboursables, même en cas de refus ou d’annulation du voyage. Dès que la transaction bancaire est validée, une confirmation électronique parvient au demandeur, preuve nécessaire pour suivre l’avancement du dossier. Pour chaque famille ou groupe, chaque membre doit déposer sa propre demande : tout visa est nominatif.
Derrière le clavier, les frontières du Kenya se resserrent : chaque détail compte, chaque pièce justificative pèse. Pour qui prépare son voyage, la rigueur administrative devient l’alliée la plus sûre d’une entrée sereine. Le nouveau Kenya vous accueille, les ressortissants du monde entier l’apprennent désormais dès la réservation du billet.



